28/06/2009

Boucle du pré Gontier

Département : Isère (38)
Massif : Vercors
Altitudes (min-max) : 252m-1185m
Longueur : 13Km
Dénivelé (positif-négatif) : 950m-950m environ
Difficulté : 3/5

(Par Ludo, sortie effectuée le 10 avril 2009)
L'hiver 2008-2009 a été long et froid. Après quelques sorties en raquettes avec Lolo dans de bonnes conditions d'enneigement, il est temps de reprendre la rando. Pour la première grosse sortie de l'année, je choisis de monter au Pré Gontier.
Située sur la crête Ouest des Coulmes, cette prairie est bien visible de Saint Marcellin, qu'elle domine du haut de ses 1185m d'altitude. La neige y est encore présente en ce début de printemps...

Le Pré Gontier (en haut) et Saint Marcellin

Je me gare à Izeron, au pied du massif, avant d'attaquer tout de suite la montée. 950m de dénivelé environ m'attendent, c'est donc un bon test pour évaluer sa forme.
L'itinéraire est simple : du village, il faut dans un premier temps suivre la direction du Faz (balisage jaune et vert). Une fois les dernières maisons dépassées, je pénètre dans la forêt de chênes et de buis qui couvre le versant.

La pente est soutenue et le chemin, plein de feuilles mortes, est assez glissant. Après une longue ligne droite interminable, le sentier emprunte un lacet très raide. Je suis déjà à plus de 600m. En face, la falaise composée de gros rochers est impressionnante.

Un lacet très raide

Je croise deux personnes équipées pour le canyoning. Ils vont sûrement descendre la cascade du Ruzand, qui dégringole successivement de 150m et 80m. Trop vertical pour moi ! Arrivé au panneau "Les Godarts" (823m), il faut désormais suivre la direction de Bellonière. Cette jolie prairie se rejoint après une vingtaine de minutes de montée, toujours dans les bois.
A Bellonière, la vue se dégage et je vois le pré Gontier juste au dessus. Je suis pratiquement à 1000m, les arbres n'ont pas encore retrouvé leur feuilles à cette altitude.

La prairie de Bellonière

Je commence le contournement de la prairie en suivant la direction de Montchardon, le hameau situé au dessus d'Izeron. Pour accéder au Pré Gontier, il faut ensuite emprunter le premier chemin sur la droite. Attention, il n'est pas balisé mais se reconnait bien car il est assez large et entouré de clôtures.
Cette montée finale de 150m environ est raide et peut faire mal si la forme n'est pas au rendez vous. Cela se passe plutôt bien pour ma part. Sûrement le fait d'avoir continué à marcher et à rouler régulièrement cet hiver.

Le décor est très agréable, même si la nature n'est pas encore bien réveillée. Seules quelques fleurs se montrent timidement. Je vois le plan du Faz sur le versant opposé, ainsi que la forêt des Coulmes, dans ses habits d'hiver.
Après quelques lacets étroits (bien suivre le chemin), je contourne la clôture légèrement sur la gauche pour trouver l'entrée du pré Gontier.

J'ai atteint mon objectif et je dois maintenant traverser la vaste prairie (plus d'un kilomètre de long). Je suis la trace principale direction Nord Est, sur un terrain gras et défoncé par le froid.
Par moment, je franchis de grosses plaques de neige collante, encore épaisse pour la saison. Il règne un calme absolu, presque inquiétant, tandis que je marche seul sur le pré. J'apprécie cette ambiance !
A la fin de la traversée, je passe devant une bâtisse bien rénovée, qui sert de bergerie en été. Non loin de là, des ruines indiquent l'emplacement d'une grange partie en fumée assez récemment.

La bergerie de Gontier

Il est temps de descendre. Un panneau indique "le fayard de Gontier". En continuant tout droit, on rejoint le village de Malleval, situé en contrebas de la prairie. Les marcheurs non pressés qui veulent voir le centre d'études Tibétaines (voir article) doivent suivre le chemin du Bassin d'Inard. Voulant descendre rapidement, je prends la direction de Montchardon et Izeron.
La descente se fait dans les bois, sur un chemin raide et sinueux. Attention aux racines, très glissantes, et à bien suivre le balisage (jaune et vert) car tout se ressemble !

Petit passage sur la route à Montchardon, avant de reprendre logiquement le sentier qui descend à Izeron. Pour cela, il va traverser à plusieurs reprises la route goudronnée déservant le hameau et le centre Tibétain. Les chemins qui coupent des routes en lacets sont souvent des lignes droites bien pentues, et celui-ci n'échappe pas à la règle.
La descente (550m négatifs), majoritairement en sous bois, est longue et cassante pour les articulations. Arrivé en bas, la fatigue se fait sentir. Néanmoins, je suis satisfait d'avoir effectué cette jolie boucle, qui m'a fait passer du printemps à l'hiver le temps d'une randonnée !

Parcours et profil (créés par VisuGPX sur Skitour.fr) :

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